Judith Duportail : journaliste, membre du collectif des journalopes, autrice du livre L’amour sous algorithme, elle y expose comment l’application Tinder délivre une note secrète de « désirabilité » à chaque utilisateur. Epaulée par un hacker, mathématicien et un avocat, elle s’est lancée dans une enquête qui l’amena à plonger très loin dans les rouages des algorithmes et de son intimité.
Léa Rogliano : artiste qui a cofondé le groupe Singularités/Tech, elle commence une recherche entre éthique et nouvelles technologies à l’ULB. Elle est professeure de scénarisation VR à Interface3 avec François Zagéga, artiste développeur et professeur qui lui a en charge la programmation. Ils viendront présenter des protos de jeux sur la façon dont on peut hacker Tinder, développés pendant l’atelier de VR à Interface 3.
Laure Lemaire : directrice d’Interface 3, asbl qui forme notamment chaque année 120 femmes en recherche d’emploi aux professions informatiques.
Sabine Sil : artiste, elle effectue en 2019 une résidence d’une semaine « les petites conversations entre amies », à l’Hectolitre à Bruxelles. C’est dans ce cadre que sa présence sur Tinder – ainsi que celle de Mélanie Peduzzi – s’est posée; Mélanie Peduzzi : artiste belge diplômée de l’ENSAV La Cambre. Elle travaille entre écriture, performance et photographie. Elle élabore des protocoles de travail qui questionnent les normes imposées et le pouvoir de représentation dans la société contemporaine au travers d’actions et d’images basées principalement sur son propre corps. Elles présenteront « 17 matches » oeuvre créée à partir de leur expérience d’une journée complète passée sur Tinder.
Eric Guichard : philosophe, maître de conférences HDR à L’Enssib, ancien directeur de programme au Collège international de philosophie et responsable de l’équipe « Réseaux, Savoirs et Territoires » de l’ENS – Ulm. Ses recherches portent sur l’Histoire et anthropologie de l’écriture, les technologies de l’intellect, la philosophie de l’internet et du numérique, l’épistémologie des sciences sociales, les Humanités dites numériques ou encore la géographie de l’internet, visualisation. Il interroge entre autres les valeurs qui structurent aujourd’hui le numérique et à quel point les algorithmes nous sont consubstantiels.
Marine Antony : artiste numérique, son travail allie la sculpture, les arts du mouvement et les arts sonores. Ses œuvres immersives et sensorielles invitent à des expériences du mouvement dans l’espace, elles sont des miroirs de la perception. A la croisée des arts et des sciences, ses recherches convoquent les sciences cognitives. Elle collabore actuellement avec le département de neurocybernétique du laboratoire ETIS à Cergy-Pontoise.
Jean-Claude Englebert : cofondateur des APREM assurera la modération d’APREM#8. Il interviendra également avec une conférence intitulée « À quoi servent les algorithmes? »